LA CONSCIENCE DE FOND

Dans la vie d'une nation, il y a des choses qui ne peuvent pas mourir . On s'attache à des principes, des idéaux qui fondent des valeurs et par lesquelles des peuples différents peuvent s'identifier et former une nation plurielle.

Quand j'étais petit, on m'apprenait à chanter la Marseillaise, et je trouvais cette chanson agréable et exhaltante. On disait dans nos discours, "Nos ancêtres les Gaulois". La France était pour nous une patrie d'adoption, belle, vertueuse, adulée par beaucoup de Saints pour ne citer que Sainte Généviève patronne de Paris. La France a communié avec tant de peuples et de culture et aujourd'hui combien de nations se réclament de la Francophonie! Leader obligé dans tous ces domaines de culture et de Foi dans le concert des Nations émergentes, le rôle de la France était de consolider ses acquis et de toujours évoluer dans cette morale qui l'a fondée à travers les âges, faisant d'elle la nation arc-en-ciel qui fait sa fierté aujourd'hui. Elle se devait de bercer et de sauvegarder ces grandes vertus de probité, d'incorruptibilité (entendre par là déviation grave par rapport à la nature des choses), de sens du sacré et de la vie.

En autorisant le mariage pour tous, la France a lézardé sur l'autel de sa souveraineté les vertus arc-en-ciel par lesquelles une diversité de nations et de peuples s'idenfiaient à elle. Non, aujourd'hui, je n'ai plus la fierté que j'affichais quand je chantais la marseillaise et que je supportais une équipe de France conquérante et multicolore. On n'a pas tenu compte de mon sens de la vertu et du respect de la vie et non du plaisir. On a légalisé la manipulation au détriment de la procréation qui seule peut donner la vie naturelle de façon naturelle. On a légalisé le divorce entre l'homme et la femme de façon institutionnelle pour légaliser l'union entre un homme et un homme, une femme et une femme. Ce que Dieu a uni, la France, ma France l'a séparé. Paganisé par ce choix, la France a institutionalisé l'abomination qui est un moignon qui pousse dans les ailes de Satan. Le plaisir de l'individu a été plus sacré que la vertu de la république. La sophistication du plaisir par des actes contre nature s'est légalisée en France et à la place de ce qui plaît à Dieu on a préféré ce qui plaît à l'homme. Dans ce contexte, la république française a balayé  le don naturel de la vie pour institutionnaliser le droit au plaisir contre nature. Ainsi le don naturel de la vie n'est plus protégé, et il est laissé aux mains de manipulateurs scientifiques pour faire éclore des bébés-épouvettes ou autres types de créatures qu'ils appeleront faussement "enfants" car devant avoir deux papas ou deux mamans.

Le mystère de la vie ne se trouve pas entre un homme et un homme ni entre une femme et une femme. Ce mystère caché à l'enfant ne se révèle pas si facilement à l'adulte. L'enfant grandit donc dans ce milieu bizarre car homosexuel, où petit à petit, il se fera à l'idée qu'on n'a pas besoin d'un homme et d'une femme pour donner la vie. Et à la longue, lui aussi, il deviendra malade. Et ainsi de mal en pis, la société va se dévoyer, et la vie, dont on ignore scientifiquement l'origine, va retourner là d'où elle vient par la dépression de nos gênes et la désorganisation totale de l'ADN. Adénine, Guanine, Thymine, Cytosine, iront s'organiser ailleurs car chez l'espèce humaine, il y a trop de manipulations de la vie.

France ! Non, tu n'as pas défendu la liberté, tu as défendu le libertinage; tu n'as pas défendu l'égalité, tu as défendu l'inégalité; tu n'as pas défendu la fraternité, tu as défendu la discorde. Et là tu es passé à côté de toute ta signification.

Où allons-nous avec ces hédonistes sans foi,dont la loi est supérieure à Dieu et qui ne respectent pas la Foi des autres ?!

C'est pour toi que j'endure l'insulte,
que la honte me couvre le visage :
Je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur moi.

L'insulte m'a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j'espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n'en ai pas trouvé.
A mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j'avais soif, ils m'ont donné du vinaigre.

Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.

J'ai remarqué qu'aujourd'hui le monde  se construit une nouvelle conscience devant la femme en se parant de nouveaux concepts et de nouveaux comportements. Comme si une culpabilité de l'histoire devait être réparée pour donner à la femme tout le respect qui lui sied, toute chose qui lui convient le mieux Ceci est bien et on ne peut ne pas défendre ce penchant à la vertu d'humilité de l'homme, devant ce qu'ils appellent le SEXE FAIBLE. Mais attention au pouvoir de l'illusion et à la puissance de la réalité. Le mirage est une illusion qui consume l'espoir du disparu errant dans le désert sans fin. Et j'ai bien peur que tout ce que nous faisons aujourd'hui en faveur de la femme pour parer à une certaine injustice prenant racine dans la proximité de l'homme soit contre nature (égalité, parité, responsabilité parentale, etc.).  Je dis cela parce qu'il faut quand même réfléchir à ce qui se passe. Si la femme était seule dans le monde tout cela serait-il nécessaire ? Si l'homme était seul dans le monde tout cela serait-il nécessaire ? Alors j'en viens à la FOI pour me demander si l'on ne fait pas FAUSSE ROUTE.

La femme est la compagne que la Divinité de Dieu avait voulu accorder à l'homme. Ainsi la femme serait la chair de la chair de l'homme et tous les deux ne forment plus QU'UN. Dans cette unicité fondamentale, le Malin dans l'éducation sociale des cœurs et des esprits, a développé un concept dangereux, source de tous les maux que l'on connaît aujourd'hui : LA LIBERTÉ. Concept dangereux parce que beau, dangereux parce que mensongèrement étendard de la meilleure aspiration de l'homme, car comme cela se sait, ce concept est porteur d'un pernicieux autre concept : L'INDIVIDUALISME. Tout ce dont le Malin a besoin pour isoler l'Homme et en faire facilement sa victime; tout ce dont le Mal a besoin pour profaner le beau mystère de l'homme et de la femme, ce beau mystère de la vie, et réussir sa dépravation en exacerbant la jalousie, la convoitise, l'orgueil, la cupidité, la gourmandise, tous ces vices qui aujourd’hui aboutissent au mariage homosexuel et remplissent les Tribunaux de clients en quête de justice, et quelle justice.

En vérité dans ce contexte, si tant est que l'homme et la femme ne font qu'un, il est impossible que la souffrance dans cette union ne soit portée que par un côté au point de nécessiter une mobilisation spéciale pour l'autre côté. Le rôle originel de celle qui répond vraiment au titre de femme est d'être pour l'homme ce que la nature ne peut pas être pour lui. Être pour l'homme un havre de paix, de restauration et de vie; un foyer où germe,éclot et s'attise le feu de l'amour; une assurance-vie; un repère du pardon et de la tolérance; un bonheur. Dans ces conditions comment se peut-il que la femme puisse être maltraitée par l'homme ? Cela est impossible car personne ne veut détruire son propre bonheur.

De l'autre côté, le rôle de l'homme est de protéger la femme, d'assurer sa sécurité, sa sérénité dans le processus du don de la vie. Son rôle est de la nourrir et de l'envelopper de cette virilité propre au mâle pour la défendre contre les agressions de la nature et assurer sa pérennité.  Si chacun respecte son rôle originel (ce qu'avaient d'ailleurs compris nos ancêtres depuis belle lurette) il ne peut y avoir que complémentarité et bonheur entre l'homme et la femme. Le Genre serait accompli dans sa plénitude.

Mais aujourd'hui que voyons nous ? La créature féminine chez l'espèce humaine est en défiance contre le mâle de son espèce. Elle abandonne ses parures et ses vertus pour se parer d'une intelligence propre à l'individualisme afin de marquer ses repères contre l'homme et parfois de prendre la place qui lui est dû.  Elle conjugue ses relations avec conditions et se lie par l'intérêt du monde et non par celui de l'amour. HÉLAS, aujourd'hui pourtant, le vrai combat c'est de ramener la femme dans ces vertus originelles et c'est pourquoi, je pense contre mon gré, que le monde, en condamnant l'homme partout et toujours, ouvre au Démon les prémices d'une "satanisation" des relations entre l'homme et la femme, menant inexorablement vers un anéantissement de l'Amour qui est un principe de Dieu. Ne faisons pas fausse route, LE COMBAT DU GENRE n'est pas CONTRE L'HOMME. La solution des violences faites aux femmes ne se trouve pas dans les violences faites aux hommes, car il ne doit jamais exister entre ces deux sources de la vie, une quelconque défiance. "Qui habet ores audendi, audiat"!!!